Chronique, 13ème siècle, Rencontre à Qumrâm

    Chronique, 13ème siècle.

    Rencontre à Qumrâm.

    Tout commença au temps des croisades, et par une fameuse rencontre.

    En effet, père Julius enquêtait au sujet des Évangiles apocryphes hypothétiquement cachés dans les grottes des montagnes bordant la Mer Morte.

    Hors ses recherches le menèrent partout, en vain, jusqu’à le pousser dans les derniers retranchements du désespoir.

    Au pire moment il trébucha et s’enfonça dans une crevasse, laquelle semblait donner dans des couloirs abandonnés depuis déjà longtemps.

    L’endroit ne manquait ni de sable ni de poussière, et dans ces couloirs lugubres meublés de niches abritant des restes humains et des os tombant progressivement en maudite poussière.

    C’en était trop, et père Julius s’en remit au Seigneur ainsi qu’à toute âme ayant la bonté de daigner répondre à ses appels au secours.

    Sombrant dans l’oubli et le réconfort de l’inconscience, il entendit une voix l’appeler doucement vers le réveil.

    Une magnifique jeune femme le ramenait à la vie, était ce seulement un ange ?

    Toujours est il qu’elle lui donna des lentilles sèches, pour réveiller ses entrailles sans, puis des dates et de l’eau, goutte par goutte.

    Revenant à la vie il ne put que se confier ouvertement au regard de sa sainte mission.

    suaire-turin

    C’est alors que sa salvatrice, dame Léa, fut ravie de lui montrer des salles plus ou moins secrètes dans cette profonde et maléfique nécropole.

    C’est ainsi que père Julius put lire de nombreux rouleaux de papyrus rédigés dans la langue araméenne, et tout ce qu’il put y lire le sidéra complètement.

    Plus redoutable encore, un linge gardant la trace du visage du Seigneur Jésus Christ constituait sans aucun doute le plus merveilleux trésor de toute la Chrétienté, en dehors de la Lance du Christ possédée par le saint empire romain germanique…

    Dame Léa se garda bien de monter le contenu du coffre qu’elle gardait près d’elle, se faisant fort secrète et mystérieuse quant à ce sujet.

    Ils convinrent que traverser le désert à eux seuls constituerait un trop grand danger malgré leur connaissance du terrain, car des armées entières parcouraient ces terres déjà farouchement disputées.

    Dame Léa rédigea un petit message dans un rouleau de cuir, qu’elle enroula à la patte d’un corbeau freu, qu’elle tenait également pour ami, malgré l’étrangeté du lieu.

    Père Julius en eût des sueurs froides, tant tout cela sentait le soufre même tel qu’il fut rédigé il y a peu dans un terrible et énorme livre lui servant de livre, précisément intitulé le Marteau des Sorcières…

    Ensuite ils trouvèrent la sortie vers la surface, et se dirigèrent vers Qumrâm la ville la plus proche, en vue d’y attendre les secours éventuels de l’Occident chrétien.

    Le message parcourut bien des lieues, pour atterrir enfin vers son destinataire, là commanderie de Payns, près de Troyes en Champagne, en réalité la toute première de ces nombreux ouvrages de défense des âmes pèlerines sur la route vers l’Orient.

    Deuxième époque : 13ème siècle.
    Tout commença au temps des croisades, et par une fameuse rencontre.
    En effet, père Julius enquêtait au sujet des Évangiles apocryphes hypothétiquement cachés dans les grottes des montagnes bordant la Mer Morte.
    Hors ses recherches le menèrent partout, en vain, jusqu’à le pousser dans les derniers retranchements du désespoir.
    Au pire moment il trébucha et s’enfonça dans une crevasse, laquelle semblait donner dans des couloirs abandonnés depuis déjà longtemps.
    L’endroit ne manquait ni de sable ni de poussière, et dans ces couloirs lugubres meublés de niches abritant des restes humains et des os tombant progressivement en maudite poussière.
    C’en était trop, et père Julius s’en remit au Seigneur ainsi qu’à toute âme ayant la bonté de daigner répondre à ses appels au secours.
    Sombrant dans l’oubli et le réconfort de l’inconscience, il entendit une voix l’appeler doucement vers le réveil.
    Une magnifique jeune femme le ramenait à la vie, était çe seulement un ange ?
    Toujours est il qu’elle lui donna des lentilles sèches, pour réveiller ses entrailles sans, puis des dates et de l’eau, goutte par goutte.
    Revenant à la vie il ne put que se confier ouvertement au regard de sa sainte mission.
    C’est alors que sa salvatrice, dame Léa, fut ravie de lui montrer des salles plus ou moins secrètes dans cette profonde et maléfique nécropole.
    C’est ainsi que père Julius put lire de nombreux rouleaux de papyrus rédigés dans la langue araméenne, et tout ce qu’il put y lire le sidéra complètement.
    Plus redoutable encore, un linge gardant la trace du visage du Seigneur Jésus Christ constituait sans aucun doute le plus merveilleux trésor de toute la Chrétienté, en dehors de la Lance du Christ possédée par le saint empire romain germanique…
    Dame Léa se garda bien de monter le contenu du coffre qu’elle gardait près d’elle, se faisant fort secrète et mystérieuse quant à ce sujet.
    Ils convinrent que traverser le désert à eux seuls constituerait un trop grand danger malgré leur connaissance du terrain, car des armées entières parcouraient ces terres déjà farouchement disputées.
    Dame Léa rédigea un petit message dans un rouleau de cuir, qu’elle enroula à la patte d’un corbeau freu, qu’elle tenait également pour ami, malgré l’étrangeté du lieu.
    Père Julius en eût des sueurs froides, tant tout cela sentait le soufre même tel qu’il fut rédigé il y a peu dans un terrible et énorme livre lui servant de livre, précisément intitulé le Marteau des Sorcières…
    Ensuite ils trouvèrent la sortie vers la surface, et se dirigèrent vers Qumrâm la ville la plus proche, en vue d’y attendre les secours éventuels de l’Occident chrétien.
    Le message parcourut bien des lieues, pour atterrir enfin vers son destinataire, là commanderie de Payns, près de Troyes en Champagne, en réalité la toute première de ces nombreux ouvrages de défense des âmes pèlerines sur la route vers l’Orient.

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